
La Caisse de dépôt finance un projet hydroélectrique en Colombie
L’entreprise de production d’électricité Empresas Públicas de Medellín (EPM), en Colombie, a obtenu l’appui financier de la Caisse de dépôt et placement du Québec qui lui a octroyé un prêt de 313 M$ au début janvier.
La transaction permettra de soutenir le projet hydroélectrique Ituango de 2400 MW, soit le plus important projet d’énergie renouvelable à ce jour dans ce pays sud-américain. Cet investissement dans les énergies vertes fait partie d’un prêt global de 1 G$ US accordé par un groupe de prêteurs dirigé par la Banque interaméricaine de développement (BID) et plusieurs autres institutions mondiales.
« Cette transaction illustre bien l’approche de la Caisse, qui mise sur la collaboration avec des partenaires bien établis comme la BID et EPM pour investir dans de nouveaux marchés. Alors que nous poursuivons notre mondialisation, nous continuons de miser sur les partenaires qui visent à bâtir des entreprises durables dans les marchés en croissance », a indiqué par communiqué Anita George, première vice-présidente, Marchés en croissance à la Caisse.
Plusieurs régions d’Amérique latine, dont la Colombie, composent avec une population urbaine en rapide croissance, ce qui entraîne des pénuries d’électricité en zones densément peuplées – et l’hydroélectricité permet de combler la demande élevée. Ce projet, qui attend sa concrétisation depuis plus de 30 ans, devrait s’achever d’ici 2022. À terme, il génèrera 13 900 GWh d’électricité par année, ce qui représentera 13 % de la puissance installée en Colombie.
Ligne à haute tension Grand-Brûlé : le déboisement reprend dans Les Laurentides
Saint-Adolphe-d’Howard a perdu en Cour supérieure du Québec dans le dossier du projet de ligne à haute tension Grand-Brûlé-Dérivation Saint-Sauveur. La demande d’injonction qu’elle avait déposée à l’égard d’Hydro-Québec visant à stopper le déboisement du secteur en vue de la construction de la ligne à 120 kV a été rejetée par le tribunal, a révélé La Presse à la mi-janvier.
La juge Christine Baudoin estime que la municipalité n’a pas démontré qu’il s’agissait, comme le requiert l’injonction, d’une « mesure exceptionnelle et urgente ». À la suite de cette décision, Hydro-Québec a indiqué qu’elle reprendrait les travaux de déboisement au courant de la semaine, après qu’ils eurent été suspendus pendant la durée du litige.
Rappelons que la municipalité réclame l’enfouissement sur 10 km d’une partie de la ligne à 120 kV, qui vise à assurer les besoins en électricité de la grande région des Laurentides pour les 20 prochaines années.
(Pour lire l’article de La Presse, cliquer ici)
Tarif d’électricité préférentiel pour les producteurs de pot
Convaincu qu’Hydro-Québec doit profiter de la manne, le président-directeur général Éric Martel a confirmé à Gravel le matin que les producteurs de cannabis auront droit au même tarif préférentiel que n’importe quel producteur en serre, ce qu’avait au préalable révélé Le Devoir.
Cet avantage tarifaire est en effet accordé lorsqu’un producteur utilise de l’éclairage de photosynthèse, un tarif préférentiel offert à l’industrie serricole depuis 2013. Cette mesure a été mise en œuvre dans le cadre de la politique gouvernementale de souveraineté alimentaire. Au lieu de tarifer à la consommation, Hydro-Québec favorise ainsi les producteurs en serre sur la base du choix d’éclairage.
En entrevue à Gravel le matin, Éric Martel a commenté : « Si ces entreprises veulent venir s’établir au Québec lorsqu’elles seront légales, notre rôle sera de les raccorder et de leur offrir ça ».
Dans Le Devoir, on peut lire que les producteurs de cannabis qui opteront pour l’éclairage de photosynthèse et utilisent une puissance d’au moins 400 kW profiteront d’un tarif réduit de 5,53 ¢/kWh tandis que le client résidentiel paie actuellement 5,82 ¢/kWh pour les premiers 33 kWh consommés, tarif qui grimpe ensuite à 8,92 ¢/kWh.
(Pour écouter l’entrevue d’Éric Martel à Gravel le matin, cliquer ici)
(Pour lire l’article complet dans Le Devoir, cliquer ici)
Colloque de l’industrie éolienne : l’appel aux conférenciers se poursuit
Le TechnoCentre éolien cherche toujours des conférenciers inspirants qui maîtrisent des sujets de pointe pour participer au 12e Colloque de l’industrie éolienne à Carleton-sur-Mer, du 11 au 13 juin.
Les exigences incluent le fait de s’adresser à un public averti qui possède une connaissance approfondie de l’industrie éolienne, d’orienter son discours vers des solutions, de mettre l’accent sur le procédé et la vision de l’entreprise plutôt que sur les produits ou services. Les conférenciers sont appelés à soumettre une idée sur le thème de l’électrification des transports, de l’intégration des énergies renouvelables, des microréseaux, de l’opération et de la maintenance, du rééquipement des parcs éoliens, du solaire photovoltaïque ou du stockage.
Les intéressés ont désormais jusqu’au 13 février pour soumettre leur candidature. Les conférenciers retenus auront une réponse à partir du 1er mars. Les inscriptions au Colloque et au 6e Gala de l’industrie éolienne s’ouvriront ce mois-ci.
Pour trouver le formulaire de mise en candidature, cliquer ici.
50 000 habitations produiront de l’électricité en Australie
Après avoir été privée d’électricité à la suite de vents violents et de pluies torrentielles en 2016, l’Australie cherche de nouveaux moyens pour assurer la fiabilité de son réseau électrique à l’aide de l’énergie propre. La Presse rapporte que l’Australie-Méridionale installera des panneaux solaires d’une capacité de 250 MW et des batteries de Tesla afin de stocker 650 MW dans 50 000 foyers pour que ceux-ci produisent de l’électricité.
La phase d’essai prévoit équiper 1100 logements sociaux pouvant produire 5 kW ainsi que, dans une phase ultérieure, 24 000 autres logements sociaux et 24 0000 domiciles privés – soit un total de 50 000 habitations d’ici quatre ans. L’installation se fera sans frais pour les locataires, et le projet sera financé par les surplus d’électricité dans le réseau qui seront vendus.
Un prêt de 30 M$ australien a été accordé par le biais du fonds des contribuables pour les technologies renouvelables pour la réalisation de ce projet auquel s’ajoute un financement de 2 M AU$ de la part du gouvernement local.
(Pour consulter l’article complet de La Presse, cliquer ici)
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