Le quadricycle électrique Eli ZERO débute sa commercialisation
Petit véhicule électrique deux places, l’Eli ZERO est maintenant disponible à l’achat – à un cout en deçà de 10 000 $US. Le quadricycle dans son modèle de base est équipé d’une batterie de 6 kWh et se targue d’une autonomie pouvant aller de 88 à 136 km à une vitesse maximale de 40 km/h. Il s’inscrit ainsi dans la niche des NEV – pour Neighborhood Electric Vehicule (véhicule électrique de quartier).
Son gabarit se situe entre la Smart fortwo et la Twizy de Renault. L’habitacle du véhicule 100 % électrique est 30 % plus compact que celui de la Smart. Fabriqué à Beijing, il peut circuler légalement aux États-Unis et en Europe. Le constructeur sino-américain a lancé en avril l’ouverture des précommandes sur la plateforme de sociofinancement Indiegogo, où il offre à ses premiers clients sa voiturette en rabais, à 7 899 $ USD jusqu’au 18 mai.
Rappelons que l’Eli ZERO avait été dévoilé au Consumer Electronics Show (CES) de Las Vegas, en 2017. Les premières livraisons commenceront en décembre 2018.
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Des batteries de véhicules électriques bientôt plus légères
Le Centre d’excellence en électrification des transports et en stockage d’énergie d’Hydro-Québec met tout en œuvre pour créer une batterie pour véhicules électriques plus légère, a rapporté récemment Radio-Canada.
Les nouveaux matériaux de batteries testés permettraient de réduire le poids de celles-ci tout en offrant une meilleure autonomie, a révélé Éric Martel, président d’Hydro-Québec, en commission parlementaire à Québec, lors d’une étude de crédits du ministère des Ressources naturelles destinés à la société d’État.
D’autres recherches à l’Institut de Varennes se consacrent à l’alimentation par les batteries d’un véhicule électrique de différents appareils électriques dans la maison, qui prendraient la relève en cas de panne de courant.
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Service d’autopartage 100 % électrique à Los Angeles
Attendu depuis 2016, le service d’autopartage électrique BlueLA opéré par Blue Solutions, filiale électrique du Groupe Bolloré, un joueur français, a démarré ses activités à Los Angeles, en avril. La flotte automobile se compose de 25 voitures électriques et de 35 bornes de recharge, qui s’agrandira à terme jusqu’à 100 véhicules et 200 bornes de recharge.
Le projet, un investissement de 10 M$, a été financé par la California Air Resources Board et par la Ville à hauteur de plus d’un million chacune. Cette solution de mobilité durable a été implantée dans des quartiers en développement de Los Angeles, à cout plus abordable, afin de rendre accessibles les technologies vertes de transport.
En comparaison, à Montréal, Communauto a entrepris son virage vers l’électrification des véhicules depuis quelques années déjà. Elle s’est branchée sur le réseau de recharge du Circuit électrique d’Hydro-Québec avec son volet « sans réservation » en 2015. Communauto offre à ses abonnés des véhicules à essence hybrides et électriques, en mettant à leur disposition des Nissan Leaf et Toyota Prius C.
Le parc automobile de Communauto compte actuellement 120 véhicules électriques, étant le deuxième plus grand parc électrifié en Amérique. L’entreprise est toutefois pionnière dans son créneau, car elle est la première en Amérique à avoir intégré des voitures 100 % électriques dans sa flotte de véhicules partagés.
Québec promet 1 130 bornes électriques d’ici deux ans
Le premier ministre Philippe Couillard a promis l’ajout de 1 130 bornes de recharge pour véhicules électriques pour arriver au chiffre magique de 2 500 bornes au Québec d’ici deux ans, à l’ouverture du Salon du véhicule électrique de Montréal, le 20 avril. Cette annonce à saveur électorale vise ainsi à doubler la quantité de bornes sur les routes du Québec, qui en compte actuellement 1 370.
Ce dévoilement sent la récupération politique, puisque la Ville de Montréal a maintes fois répété qu’elle entend se rendre jusqu’à 1 000 bornes installées d’ici 2020. Prétextant qu’une annonce sera faite bientôt à cet égard, M. Couillard a gardé le silence sur le nombre bornes rapides, la répartition de celles-ci ainsi que le cout total de ces investissements, indique dans un article le magazine L’Actualité.
(Pour accéder à cet article, cliquer ici)
Pour sa part, l’Association des véhicules électriques du Québec (AVÉQ) réclame l’ajout de 2 000 bornes de recharge rapide d’ici 2020 dans une pétition, comportant plus de 10 000 signatures, déposée récemment à l’Assemblée nationale.
Des chariots électromagnétiques voyageraient sous Los Angeles
Des tunnels creusés sous Los Angeles pourraient-ils un jour transporter des véhicules à 200 km/h et alléger le trafic de cette métropole parmi le plus lourd au monde? C’est le projet sur lequel planche The Boring Company, dernière-née des entreprises du milliardaire Elon Musk, qui mise sur la technologie des chariots électromagnétiques pour ce faire.
Selon ce que rapporte le Los Angeles Times, dont l’article a été relayé par La Presse, un comité du conseil municipal a autorisé, au projet de transport futuriste, une dispense d’examen environnemental normalement exigé par la Loi sur la qualité de l’environnement, l’équivalent du Bureau d’audiences publiques sur l’environnement (BAPE) au Québec.
Les tunnels seraient creusés à différents niveaux afin d’améliorer la fluidité de la circulation. Les véhicules seraient captés individuellement par un chariot sur la route, puis descendus dans le tunnel. Une bretelle d’accès permettrait de rejoindre la route souterraine pour rouler jusqu’à destination. (Pour visionner une démonstration, sur YouTube, de cette technologie, cliquer ici)
La société endosse les tunnels puisqu’un nombre illimité de niveaux peuvent être construits, qu’ils sont à l’épreuve de l’eau, que leur construction ainsi que leur fonctionnement se déroulent à l’abri des regards. The Boring Company compte également dans ses projets l’idée du Loop, un système de transport public à grande vitesse reliant par des tunnels les villes de Washington et Baltimore sur la Côte Est.
Pour consulter l’article de La Presse, cliquer ici.
Saint-Jérôme lance la série 2018 des Évènements Branchez-Vous
L’Institut du véhicule innovant (IVI) et sa série 2018 des Évènements Branchez-Vous s’arrêtent dans six villes du Québec, pour sa 6e édition. Les 27 et 28 avril, Saint-Jérôme a donné le coup d’envoi en accueillant le public avide d’amorcer une réflexion à l’égard de la transition vers le véhicule rechargeable.
À ce premier événement Branchez-Vous, 104 citoyens ont effectué 388 essais routiers et quelque 200 visiteurs ont foulé le site de la vieille gare à Saint-Jérôme pour participer au rassemblement. Les curieux ont pu essayer aux côtés d’électromobilistes bénévoles aguerris les Chevrolet Bolt EV et Volt, Hyundai Ioniq EV et Sonata PHEV, Nissan LEAF, Ford Fusion Energi, Honda Clarity PHEV, Mitsubishi Outlander PHEV et Chrysler Pacifica PHEV.
Optant pour une nouvelle formule cette année, les Évènements Branchez-Vous proposent d’essayer et de comparer des véhicules électriques en choisissant plusieurs circuits d’essais à bord de quatre véhicules, un trajet étalé sur deux heures. Pour ce faire, les électromobilistes en devenir peuvent réserver leur place, à une date et une heure précise.
(Pour accéder au formulaire d’inscription, cliquer ici)
Les autres villes au calendrier 2018 sont Sherbrooke (11-12 mai), Gatineau (25-26 mai), Lévis (1-2 juin), Drummondville (15-16 juin) et Montréal (6-7 juillet). Les évènements dureront deux jours dans chacune des villes, soit du vendredi après-midi jusqu’au samedi. Il faut réserver un à deux mois avant chaque évènement. Pour en savoir plus sur les lieux où se dérouleront les essais, cliquer ici.
Un minibus rechargeable transformé en bibliothèque mobile
Saint-Jérôme achètera le premier minibus 100 % électrique de La Compagnie électrique Lion, l’eLionM, pour le transformer en bibliothèque mobile, a révélé à la fin avril le maire Stéphane Maher, lors du premier rendez-vous de la série des Évènements Branchez-Vous. Un moyen d’enrichir la programmation culturelle tout en luttant contre les gaz à effet de serre, selon M. Maher.
« Avec [cette] acquisition, la Ville de St-Jérôme démontre son leadership en matière d’électrification des transports et sa grande volonté à contribuer à un environnement plus sain », a souligné Marc Bédard, président fondateur de La Compagnie Électrique Lion.
D’autre part, le maire a dévoilé la signature graphique de sa nouvelle flotte de véhicules électriques, composée de six Nissan Leaf, quelle recevra dans les prochaines semaines et qui seront mises à la disposition des employés de la ville. Ces véhicules électriques remplaceront les Ford Crown Victoria, des voitures de police ayant été réaffectées à différents services municipaux.
Rappelons que Saint-Jérôme a été la première ville en Amérique du Nord à tester des véhicules électriques, en 1996, avec le coup de pouce de la ville de La Rochelle en France, avec qui elle a signé une entente de jumelage scientifique. Cette dernière avait prêté les trois premiers véhicules électriques à Saint-Jérôme, dont la flotte comptait sept véhicules électriques en 2007, soit trois Citroën Saxo, une Peugeot 106 et trois Berlingo de Citroën.
Ce partenariat avait valu à Saint-Jérôme le titre de « Ville laboratoire pour l’essai de véhicules électriques » accordé par le ministère des Transports du Québec. Capitale du véhicule électrique si l’on peut dire, Saint-Jérôme héberge aujourd’hui l’Institut du véhicule innovant (IVI), organisme qui pilote de nombreux projets en électrification des transports et organisateur des Évènements Branchez-vous, ainsi que l’entreprise La Compagnie électrique Lion, fabricant d’autobus scolaires électriques.
Plus de 8 G$ de précommandes pour Nikola One
Le constructeur de camions électriques à l’hydrogène Nikola Motor a décoché une flèche à son rival Tesla sur Twitter au début avril. Se targuant d’avoir plus de 8 G$ de réservations pour ses modèles Nikola One et Nikola Two, la compagnie a assuré à ses clients qu’elle rembourserait à 100 % les dépôts de réservation sans que ceux-ci perdent leur priorité d’achat.
Ce gazouillis cinglant faisait bien sûr référence aux difficultés financières vécues par Tesla. « Nous n’utilisons pas votre argent pour exploiter notre entreprise, stipule Nikola Motor, sur sa page Twitter. Nous voulons que vous sachiez que nous n’avons jamais utilisé un dollar de vos dépôts, qui vous seront remboursés avant 60 jours. » Tesla, de son côté, demande un dépôt de 20 000 $ pour son Semi.
Rappelons que le camion électrique Semi de Tesla doit commencer sa production en 2019 tandis que celle du Nikola One est prévue seulement en 2021.
Longueuil achète cinq autobus électriques
Le Réseau de transport de Longueuil a finalement signé l’acquisition de cinq autobus électriques au cout de 3,2 M$. Le fournisseur choisi est une filiale d’un géant chinois, BYD Canada Company Limited, qui s’est révélé le seul soumissionnaire conforme, a appris La Presse.
Cet achat est le premier pas vers l’élaboration d’un plan d’électrification de l’ensemble du réseau de transport de Longueuil (RTL). Les véhicules offriront 22 places assises et permettront de transporter une cinquantaine de clients. Le ministère des Transports du Canada finance ce projet à hauteur de 50 % tandis que le ministère des Transports, de la Mobilité durable et de l’Électrification des transports du Québec défraie 40 % de la facture. Le RTL assumera 10 % des couts liés au projet.
(Le magazine Électricité Plus avait réalisé une entrevue avec Michel Veilleux, directeur général du RTL, lors de l’ouverture des appels d’offres à l’été dernier. Pour retrouver cet article, cliquer ici)
La Presse, dans son article, rappelle que BYD est soupçonné par Hydro-Québec de vol de brevets en ce qui concerne les matériaux de batteries. Voulant éviter les poursuites, la société d’État aurait amorcé avec cet acteur clé de l’électrification des transports chinois des négociations pour régler l’affaire à l’amiable. Rappelons que l’un des actionnaires principaux de BYD est le multimilliardaire américain Warren Buffet.
(Pour l’article complet de La Presse, cliquer ici)
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