
Hyundai dévoile son valet automatisé pour la recharge
Les véhicules autonomes de niveau 4 de la marque Kia de Hyundai seraient munis d’un système automatisé de stationnement de valet pour la recharge, a dévoilé récemment le constructeur sud-coréen, dans une vidéo mise en ligne sur YouTube. Hyundai, rappelons-le, a été le premier, l’an dernier, à réussir une promenade à bord d’un véhicule électrique à hydrogène en conduite autonome de niveau 4, le NEXO.
Par le biais d’une application, le propriétaire du véhicule pourra descendre de voiture et communiquer au véhicule d’aller se recharger dans une case de stationnement prévue à cet effet. Le véhicule se déplacerait automatiquement vers un espace où se trouve un chargeur à induction. Lorsque le véhicule a fait le plein d’énergie, le système AVPS (Automated Valet Parking System) dirige le véhicule vers une place de stationnement standard pour libérer l’espace de recharge pour une autre voiture.
Quand le propriétaire veut à nouveau se déplacer, il appelle son véhicule – toujours par l’application – qui le géolocalise pour se rendre jusqu’à lui.
Le système dépendra d’une communication continue entre le véhicule électrique, le parc de stationnement, le système de charge et le téléphone intelligent du conducteur.
La technologie pourrait être commercialisée en même temps que les véhicules autonomes de niveau 4, vers 2025.
Pour voir la vidéo mise en ligne par Hyundai, cliquer ici.
Moto électrique griffée Harley-Davidson
Harley-Davidson s’apprête à commercialiser sa première moto électrique au cours de l’année 2019. La marque américaine a présenté la fiche technique détaillée de la LiveWire au Consumer Electronics Show de Las Vegas, en janvier. Au Québec, cinq concessionnaires offriront l’engin à partir du mois d’aout, selon le concessionnaire Léo Harley-Davidson à Brossard.
La moto, dotée d’un moteur électrique à aimant permanent, promet une accélération de 0 à 100 km/h en 3,5 secondes, mais une autonomie limitée à 177 km. Elle proposera sept modes de pilotage. Pour la recharge, Harley-Davidson offrira un chargeur intégré de niveau 1 qui permet une recharge complète en une nuit. La moto pourra aussi être rechargée dans les bornes de recharge rapide à courant continu de niveau 3.
L’application cellulaire de Harley-Davidson permettra de vérifier à distance certains paramètres de la moto, notamment le niveau de la charge, en plus de géolocaliser le véhicule et de recevoir des alertes si le véhicule est déplacé, heurté ou manipulé de quelconque façon.
La moto électrique sera vendue à partir de 37 250$. La marque américaine devrait sortir une gamme élargie de modèles électriques légers d’ici 2022.
Pour consulter l’article du concessionnaire Léo Harley-Davidson, cliquer ici.
La course aux camionnettes électriques
Plusieurs joueurs s’affrontent pour commercialiser la première camionnette électrique, l’un des formats de véhicules les plus prisés en Amérique du Nord. Le géant Ford a annoncé en janvier qu’il lancera une camionnette F-Series 100 % électrique pour concurrencer Tesla – qui parle de son véhicule utilitaire léger depuis des années – et de petits constructeurs comme Atlis et Rivian, qui dévoilaient récemment leur concept de camionette électrique.
La jeune pousse californienne Rivian a levé le voile sur sa R1T en préparation en novembre dernier, lors du Salon de l’auto de Los Angeles. L’autonomie visée : 643 km. Quatre options de blocs de batteries seront proposées, allant de 105 kWh à 180 kWh. Sa capacité de remorquage sera de quelque 11 000 livres. La camionnette arriverait sur le marché à la fin 2020, et se détaillerait à plus de 90 000 $ CAN. Le constructeur accepte les commandes de clients canadiens.
Prêt à concurrencer cette camionnette électrique, le constructeur américain Atlis a présenté récemment son modèle Atlis XT offrant une autonomie allant jusqu’à 800 km, selon les blocs de batteries choisis. Il pourra atteindre 0 à 96 km/h en cinq secondes ainsi qu’une vitesse maximale de 190 km/h. La remorque peut tirer 35 000 livres. Le prix n’a pas encore été annoncé, mais la camionnette devrait prendre d’assaut le marché des États-Unis en 2020. Pour l’instant, le constructeur n’a pas l’intention de vendre cette camionnette ailleurs dans le monde.
Tesla, pour sa part, a dévoilé jusqu’ici très peu de détails sur sa future camionnette électrique, mis à part qu’elle vise une autonomie de 800 km et qu’elle sera présentée en 2020 pour une commercialisation en 2021.
Le véhicule électrique léger s’expose en mars au Portugal
Le Sommet mondial du véhicule électrique léger revient pour une troisième édition, les 14 et 15 mars, à Lisbonne au Portugal. Ce congrès est organisé par l’équipe qui a instauré le premier Sommet mondial du véhicule électrique volant à Genève, il y a un an, et le Congrès européen sur le véhicule électrique à batterie, hybride et à l’hydrogène.
Le Sommet vise à favoriser les échanges de points de vue et le développement de synergie entre les différents joueurs du secteur des véhicules électriques légers. Les villes aux prises avec de sérieux problèmes de congestion routière pourraient considérer ces véhicules comme une solution future. Les conférences traiteront de l’état des lieux en matière d’électrification des transports, de recherche et développement, de l’intégration des véhicules électriques légers dans le transport urbain, des infrastructures, des aspects légaux, des défis ainsi que des opportunités pour apprivoiser le marché.
L’événement promet d’accueillir 150 participants de 23 nationalités et d’offrir 50 conférences sur deux jours.
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Les ventes de VÉ grimpent de 80 % en un an
La province québécoise compte désormais 40 000 véhicules rechargeables sur ses routes, selon les données d’Hydro-Québec diffusées par Le Journal de Québec.
Les ventes ont ainsi presque doublé en un an, augmentant de 18 000 unités par rapport à la même date l’an dernier. Il s’agit donc d’une hausse de 80 %.
Selon Daniel Breton, chroniqueur automobile et co-organisateur du Salon du véhicule électrique de Saint-Hyacinthe, l’engouement ne fait que commencer. Et avec l’abandon du rabais de 14 000 $ à l’achat de ce type de véhicule en Ontario, les consommateurs québécois profiteront d’un plus grand éventail de voitures électriques en stock chez les concessionnaires.
Hydro-Québec se montre tout aussi optimiste, estimant que la cible des 100 000 véhicules électriques en 2020 demeure atteignable avec l’arrivée sur le marché de modèles disposant d’une plus grande autonomie.
Le déploiement du réseau de 1 600 bornes à recharge rapide d’Hydro-Québec devrait également accélérer le virage électrique. La société d’État prévoit que 500 000 véhicules électriques seront sur les routes en 2027 et que ses revenus annuels provenant de la vente d’électricité pour la recharge se situeront à 100 M$.
Pour lire l’article complet du Journal de Québec, cliquer ici.
Laval reconduit ses subventions à l’achat d’un vélo ou d’un véhicule électrique
La subvention à l’achat d’un vélo ou d’un véhicule électrique à Laval a fonctionné mieux qu’anticipé en 2018. La ville prolonge donc son programme incitatif en 2019 et dédie un budget de 800 000 $ à cette mesure, qui offre un soutien financier de 2 000 $ à l’achat d’un VÉ et de 400 $ à l’achat d’un vélo électrique. Le renouvellement du programme a cependant fait l’objet de débat chez les élus municipaux qui l’ont adopté à 14 voix contre sept, rapporte le Courrier Laval.
Le programme de subvention a bénéficié à 300 Lavallois ayant acheté un VÉ et à 260 acquéreurs de vélo électrique, en 2018. Rappelons que cette mesure annoncée au dernier Salon du véhicule électrique de Montréal devait d’abord accorder 400 000 $ en subventions. Le montant ayant été épuisé au mois d’octobre, Laval avait décidé d’ajouter 400 000 $ au fonds alloué.
Quelques conseillers municipaux ont remis en question cette subvention qui privilégie les citoyens ayant les moyens de se procurer un véhicule au prix moyen de 43 000 $. Les dissidents s’appuient sur les chiffres de l’Association des véhicules électriques du Québec (AVÉQ) pour dénoncer le peu d’impact du programme de subvention local sur la croissance des ventes de VÉ à Laval. Ils se disent contre le fait de subventionner un produit de luxe.
Une autre conseillère, défenseure du programme, a admis que Laval avait du retard par rapport aux autres régions en ce qui a trait à l’adoption du véhicule électrique, mais que la subvention a permis d’accroître l’intérêt des Lavallois envers ces véhicules. Selon les statistiques de l’AVÉQ, 0,44 % des véhicules étaient électriques à Laval au 31 mars 2018, comparativement à 0,64 % au 30 septembre de la même année. Une hausse de 45 %.
Laval se classe au 4e rang parmi les régions ayant adopté le véhicule électrique. Lanaudière reste en tête de file avec 0,87 % de véhicules électriques sur son territoire.
Pour être admissibles au programme, les Lavallois doivent acheter leur voiture ou leur vélo d’ici le 31 mars et soumettre leur demande de subvention avant le 30 avril. Seuls les véhicules 100 % électriques ont droit à l’aide financière.
Pour consulter l’article du Courrier Laval, cliquer ici.
La Leaf Plus arrive au Québec ce printemps
La nouvelle Nissan Leaf, baptisée Leaf Plus, débarquera sur le marché québécois au printemps, a rapporté l’Association des véhicules électriques du Québec (AVÉQ).
Équipée d’une nouvelle batterie de 62 kWh offrant 40 % plus d’autonomie, le véhicule peut rouler jusqu’à 363 km sur une même charge, ce qui lui permet désormais de concurrencer la Chevrolet Bolt (383 km) et la Hyundai Kona EV (415 km). Plusieurs améliorations ont été apportées à la Leaf Plus, qui profite notamment d’un système de recharge dont la puissance a été doublée, atteignant 70 kW.
La Leaf de nouvelle génération a fait une première apparition publique au Québec en janvier, lors du Salon international de l’auto de Montréal. Électricité Plus a pu confirmer que la voiture sera présente aux salons du véhicule électrique de Montréal et de Québec, en mai 2019.
Pour consulter l’article de l’AVÉQ, cliquer ici.
Virage électrique au Salon international de l’auto de Montréal
Bousculé par d’autres salons qui misent sur la voiture électrique, le Salon international de l’auto de Montréal a emprunté en janvier un virage électrique en inaugurant Le Générateur, une section réservée à la mobilité électrique. Une façon de se positionner comme un lieu de référence pour les consommateurs intéressés, rapporte Le Journal de Montréal.
La section accueillait 42 véhicules électriques, hybrides rechargeables ou à l’hydrogène, dont la Volkswagen e-Golf, la Smart ForTwo, la Mitsubishi Outlander PHEV et la nouvelle Kia Niro EV. Cette dernière, une hybride rechargeable, offre 40 km d’autonomie avec un bloc de batterie de 8,9 kWh.
Certains modèles électriques étaient présentés en première canadienne. Les plus attendus : la Jaguar I-PACE, Meilleur véhicule électrique de luxe selon l’Association des journalistes automobiles du Canada (AJAC), la Mitsubishi E-Evolution et la Lexus UX Hybride 2019. Hyundai dévoilait quant à elle la Kona électrifiée pour la première fois.
Les visiteurs ont pu essayer une dizaine de voitures électriques et hybrides, dont les Hyundai Ioniq et Kona électrique, la Honda Clarity, la Kia Niro PHEV et les Chevrolet Volt et Bolt.
Pour consulter l’article du Journal de Montréal, cliquer ici.
Réduire la pollution engendrée par la fabrication des VÉ
Utilisation de batteries recyclées, développement du recyclage des composants des véhicules électriques et procédés plus performants pour récupérer le lithium ou le cobalt. Plusieurs améliorations sur le plan environnemental pourraient assainir la production de véhicules électriques, dont le processus de fabrication est actuellement plus polluant que celui d’un véhicule traditionnel.
Dans son édition de janvier, le magazine L’Actualité posait la question « Faut-il avoir peur… des voitures électriques? » en mettant l’emphase sur les études dénonçant l’impact sur l’environnement de l’extraction des matériaux utilisés pour produire les batteries et les aimants à moteur. Deux études récentes en font mention, celle du Centre international de référence sur le cycle de vie des produits, procédés et services (CIRAIG) commandée par Hydro-Québec et celle de l’Agence européenne pour l’environnement (AEE).
Cette dernière analyse propose toutefois des pistes de solution pour atténuer l’empreinte écologique de la fabrication des batteries. Par exemple, en misant sur le recyclage. Ainsi, d’ici 2021, le tiers du cobalt nécessaire à la production de batteries pourrait provenir de batteries et autres appareils électroniques recyclés. Les initiatives de recyclage de batteries commencent à poindre, une usine-pilote étant notamment en préparation au Québec.
Pour consulter l’article de L’Actualité, cliquer ici. Pour obtenir l’étude Electric vehicules from life cycle and circular economy perspectives de l’AEE, cliquer ici. Pour l’étude du CIRAIG, Analyse du cycle de vie comparative des impacts environnementaux potentiels du véhicule électrique et du véhicule conventionnel dans un contexte d’utilisation québécois, cliquer ici.
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