
AirConfort Dépôt, qui fait affaire sous le nom des Groupes Éco-logie, est à nouveau condamnée par l’Office de la protection du consommateur pour représentation trompeuse lors de la vente d’appareils de chauffage.
L’entreprise, son administrateur Paul Tremblay, et l’un de ses représentants, Sergio L. Cartaya, ont été déclarés coupables de violation de la Loi de protection du consommateur. Ils sont accusés de fausse représentation pour avoir vendu le récupérateur thermique Éco Vert en garantissant une économie de l’ordre de 48 % sur la facture d’électricité, ce qui s’est révélé faux. L’événement s’est déroulé en mars 2017, en Beauce. Air Confort a écopé d’une amende de 3 000 $, alors que M. Tremblay devra verser 1 041 $.
Ce n’est pas la première fois que l’entreprise et ses représentants sont condamnés. AirConfort Dépôt et Paul Tremblay avaient été reconnus coupables d’accusations similaires en 2018. L’entreprise s’était vu imposer des amendes totales de 8 856 $, alors que Paul Tremblay et Helen Khairzad, alors représentante, avaient dû payer respectivement 1 328 $ et 890 $ d’amendes.
L’Office de la protection du consommateur avise les consommateurs qui ont fait affaire avec l’entreprise AirConfort Dépôt qu’ils pourraient avoir droit à un remboursement pour les réclamations qu’ils auraient à faire valoir à l’endroit de ce commerçant itinérant, qui a cessé ses activités en septembre 2019.
Des précautions à prendre
Encore aujourd’hui, des consommateurs sont sollicités par des commerçants itinérants d’appareils de chauffage qui utilisent des prétextes pour obtenir un rendez-vous et qui font des promesses d’économie souvent trop belles pour être vraies.
Dans tous les cas, il faut demander d’autres avis, comparer les prix et faire des vérifications au sujet de l’entreprise avant de signer un contrat.
Lorsque la vente d’un appareil de chauffage ou de climatisation, d’un service d’entretien ou de travaux de rénovation est effectuée au domicile du consommateur sans que ce dernier ait demandé expressément au commerçant de se présenter chez lui, le client dispose d’un délai de 10 jours pour résoudre le contrat. Ce délai peut être porté à un an si le commerçant itinérant a négligé certaines des obligations que lui impose la loi. De plus, le droit de résolution peut s’exercer même si le commerçant a déjà procédé aux travaux ou à l’installation de l’appareil.
Malgré ce droit de résolution, l’Office recommande aux consommateurs de ne jamais signer ce type de contrat le jour même, mais plutôt de prendre le temps de réfléchir, de vérifier et de comparer.
Pour voir si une entreprise avec laquelle vous voulez faire affaire a fait l’objet d’un jugement de l’OPC, consultez le lien suivant.
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