Alors que le moteur-roue électrique du physicien d’Hydro-Québec Pierre Couture tarde toujours à percer le marché, l’entreprise allemande Schaeffler Automotive Technologies réinvente les systèmes d’entraînement utilisés dans les petits véhicules utilitaires électriques légers des centres-villes qui trouve preneur. Schaeffler a livré récemment ses premières unités à trois fabricants de véhicules utilitaires municipaux : balais mécaniques de route, fourgonnettes compactes et chasse-neige, tous plus silencieux, plus agiles et zéro émission.
Tous les composants nécessaires à la propulsion et au freinage sont intégrés directement dans la jante de la roue, plutôt que d’être positionnés au centre ou montés sur les essieux moteurs. Cette architecture permet d’économiser de l’espace et rend les véhicules beaucoup plus maniables dans le trafic urbain. Les moteurs de moyeu de roue de Schaeffler comprennent principalement les composants stator et rotor du moteur, le réducteur et un système de freinage intégré. L’onduleur n’est pas intégré mais peut être logé dans le véhicule de manière polyvalente. L’entreprise livre le moteur-roue en unités ou à même un châssis préassemblé.
Le site internet de Schaeffler est très élaboré tant du côté des explications simplifiées que pour les informations techniques. Lorsqu’on accède au site, une fenêtre Google offre la possibilité de présenter le texte en français, traduction de l’anglais de bonne qualité.
On peut accéder à un article publié à l’été 2020 par le magazine web Électricité Plus sur le moteur-roue de Pierre Couture. Puisque ce moteur-roue n’est pas mort, peut-être verrons-nous un jour cette invention québécoise prendre la route pour de bon.