
À l’occasion de l’Atelier technique d’automne, le TechnoCentre éolien a ouvert la porte à une visite virtuelle de son microréseau, qui produit de façon automne de l’électricité en jumelant de l’énergie éolienne, de l’énergie solaire, le diésel et le stockage d’énergie. L’infrastructure de recherche a été mise sur pied pour développer et tester des solutions énergétiques à valeur ajoutée. Coup d’œil.
La visite virtuelle sur la plateforme vimeo montre le plan virtuel de l’installation munie de deux génératrices diésel à transmission variable de 50 kW chacune, d’une génératrice diésel de 15 kW, d’un panneau solaire photovoltaïques de 1 kW et de plusieurs autres de 30 kW ainsi que d’une éolienne de 7,5 kW et de deux autres éoliennes de 25 kW chacune.
De plus, le système comporte des charges résistives de 200 kW, un volant d’inertie de 200 kW, un onduleur pour la gestion de la connexion AC-DC, des batteries acide-plomb de 19,2 kW, un système de stockage par air comprimé, de batteries au lithium-ion d’une puissance de 285 kWh et d’un contrôleur intelligent.
Pour faire la visite virtuelle du microréseau du TechnoCentre éolien, cliquer ici.
Les microréseaux autonomes servent à diversifier les sources énergétiques et à réduire la dépendance aux énergies fossiles. Selon Karim Belmokhtar, chargé de projet, recherche et innovation au TechnoCentre éolien, 200 000 personnes au Canada ne seraient pas reliées aux réseaux électriques intégrés tandis que 35 000 personnes au Québec s’alimentent principalement avec des réseaux autonomes, dont la principale source d’énergie est tirée des carburants fossiles.
(Pour entendre l’entrevue de Karim Belmokhtar à l’émission Au cœur du monde de Radio-Canada, cliquer ici)
Les sites hors réseaux au Québec consomment 400 millions de litres de diésel par année, au Québec. Le recours aux microréseaux autonomes alimentés à l’énergie renouvelable permettrait d’améliorer ce sombre bilan des sites hors réseaux.
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