Un entrepreneur en électricité a adressé une question au Magazine : nous avons reçu un refus de travail de l’un de nos employés qui devait faire une mise à niveau d’éclairage. Nous savons qu’en théorie aucun travail sous tension ne devrait être exécuté, donc une nacelle isolée ne serait pas nécessaire. De plus les distances d’approche avec la moyenne tension sont respectées…
La CNESST rappelle d’entrée de jeu que la base de sécurité de la loi sur la Santé et la sécurité du travail est qu’on doit tendre vers le risque 0, donc d’éliminer les risques à la source. Ceci implique d’utiliser des équipements ayant une portée respectant la zone de trois mètres prescrite. L’article 331 du règlement sur la Santé et sécurité du travail (RSST) parle du travail près d’une ligne électrique et fait référence à la section 5 du code de sécurité pour les travaux de construction.
En premier lieu, c’est la responsabilité de l’employeur d’établir une méthode de travail sécuritaire dans le respect des consignes d’Hydro-Québec et de la CNESST, de fournir cette méthode de travail sécuritaire par écrit à ses employés concernés. Lorsque le travail doit être réalisé à l’intérieur de la zone de trois mètres de la ligne de courant, l’employeur doit conclure une convention de travail avec Hydro-Québec qui, après analyse, choisira si elle préfère fermer le réseau ou installer des isolants sur les fils à l’intérieur de cette zone.
Rappelons qu’un employé a le droit de refuser de travailler lorsqu’il considère que la situation est dangereuse par sa santé et pour sa vie.
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