
Alors qu’on attendait de 30 à 35 000 personnes au Stade Olympique de Montréal du 22 au 24 avril, ce sont plutôt 43 328 personnes qui ont franchi les tourniquets pour visiter la centaine de stands et assister à la trentaine de conférences. Les essais routiers comptent pour 1751 voyages transportant une ou plusieurs personnes à la fois, alors que 4 500 fois les petits véhicules électriques ont fait le tour du parcours (vélos, trottinettes, scooters, hoverboards). Des chiffres vraiment impressionnants, surtout que le dernier salon a eu lieu il y a sept mois seulement. Petit clin d’œil en passant : la mort de Guy Lafleur a été annoncée environ 1 h 30 avant l’ouverture de la matinée réservée aux gens de l’industrie et aux médias.
L’achalandage que l’on constate dans la photo d’introduction aurait pu être croquée à tout moment pendant les 23 heures qu’a duré le Salon : il y a eu foule en tout temps. Quant aux conférences, la variété de sujets couverts a aussi compté pour beaucoup dans la satisfaction des visiteurs et visiteuses. À noter qu’effectivement le nombre de femmes ayant visité le Salon est exceptionnel, de quoi faire saliver les organisateurs de salons de l’auto conventionnels qui n’ont pas vraiment la cote auprès des femmes.
Les invités d’honneur ont pris la parole pour faire l’éloge de l’électromobilité et son impact positif sur l’élimination de production de GES, si dommages pour l’environnement. Les photos sont l’œuvre soit du Magazine ou des photographes du Salon.
À gauche : François-Philippe Champagne, Monsieur un million de volts, Ministre canadien de l’Innovation, des Sciences et de l’Industrie, est intéressant comme peu peuvent l’être, dynamique au possible ; il lirait le dictionnaire qu’on le trouverait passionnant !
Au centre : Pierre Fitzgibbon, Ministre québécois de l’Économie et de l’Innovation, a donné des ailes à l’industrie de l’électromobilité avec des programmes qui démontrent son côté stratégique efficace.
À droite : Sonia Gagné, PDG de Recyc-Québec, apporte le 2e côté écologique de l’électromobilité en parlant et en agissant dans le secteur du recyclage.
À gauche : Steven Guilbault, Ministre canadien de l’environnement, qui n’a jamais possédé d’auto, s’est présenté deux semaines après l’acceptation du projet pétrolier Bay du Nord ; on comprend facilement qu’il ait quitté le Salon avant la période de questions.
Au centre : Éric Filion, Vice-président exécutif, chef de l’exploitation et de l’expérience client d’Hydro-Québec, a parlé des avantages de l’électromobilité, alors que l’argent investi dans les déplacements reste au Québec plutôt qu’enrichir les pétrolières, ce qui profite à tous les québécois.es, y compris les gens qui ne possèdent pas de véhicule automobile.
À droite : Daniel Breton, PDG de Mobilité électrique Canada, est certainement l’un des plus ardents défenseurs de l’électromobilité depuis les premières heures de ce moyen de transport au Canada. L’environnementaliste a d’ailleurs publié plusieurs livres en collaboration avec Jacques Duval et Pierre Langlois pour faire connaitre les tenants et les aboutissants de l’électromobilité.
Ces trois messieurs étaient sur place mais n’ont pas pris la parole.
À gauche : Robert Poëti, PDG de la Corporation des concessionnaires automobiles du Québec, gère les affaires associatives d’un groupe qui fait face à un changement majeur : intégrer l’électromobilité dans la gamme de produits mis en marché.
Au centre : Louis Bernard et à droite Luc Saumur, deux entrepreneurs qui ont parié leur avenir sur l’électromobilité en investissant leur passion dans le salon de Montréal et celui de Québec. Leur forte résilience leur a permis de traverser la période de COVID avec un minimum de dégâts.
Pour le prochain Salon à Québec, tous les espoirs sont permis pour ce rendez-vous du 13 au 15 mai, alors qu’on annonce une température exceptionnelle.
Le magazine Électricité Plus invite les gens de l’industrie électrique à visiter le salon de Québec sans frais lors de la matinée de l’industrie et des médias, donnant le signal de départ de l’évènement, vendredi, le 13 mai. Les portes ouvrent à 9 h 30. On doit cependant s’inscrire à l’avance. Le code d’accès pour obtenir la gratuité est ELE2022. Ce droit d’entrée reste valable pour toute la journée.
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