
Le génie électrique et l’automatisation sont représentés au concours annuel Chapeau, les filles !, dans son volet Excelle Science. Le but de ce concours est de découvrir les parcours admirables de femmes uniques qui ont choisi d’étudier dans des domaines à prédominance masculine. Organisé et promu par les ministères de l’Éducation et de l’Enseignement supérieur, la mouture de cette année comprend au total 67 lauréates.
Avoir de l’impact
Gagnante du prix Compétence-Réseau, Jenny Maillette étudie à l’École de technologie supérieure, à Montréal, en Génie de la production automatisée. Elle a reçu la jolie somme de 2 500$.
«Comment c’est fait?» Cette question taraude Jenny depuis aussi longtemps qu’elle se souvienne. La robotisation et l’automatisation la fascinent. «J’aimerais développer des robots pour permettre aux agriculteurs d’être plus efficaces et de limiter leur empreinte environnementale», affirme celle qui s’affaire à mobiliser les femmes dans le domaine du génie des systèmes. Son leitmotiv ? Augmenter l’autosuffisance des agricultrices et des agriculteurs d’ici en ayant un impact positif sur les générations futures. Elle partage cette vision en créant des liens constructifs et durables dans son comité étudiant et en participant au Festipod, une initiative axée sur la baladodiffusion. Pour récolter ce qu’elle sème, Jenny espère obtenir un poste d’ingénieure au sein d’une entreprise spécialisée en machinerie agricole.
Un parcours imagé
Lauréate d’un prix Formation d’avenir, Sara Houde étudie à l’Université de Sherbrooke, d’abord en Génie électrique où elle a complété son baccalauréat en décembre dernier, puis récemment à la maitrise en bio-ingénierie, volet recherche, pour une période de deux ans, sous la supervision de la professeure en génie électrique Karina Lebel. Elle a reçu 2 000$ qui l’aideront certainement à atteindre ses objectifs.
Sara est passionnée de cirque ! Qu’il soit question d’acrobaties ou de sculpture de ballons, elle décortique chaque mouvement. Intriguée par le fonctionnement du corps humain, elle a d’abord étudié en réadaptation physique avant de bifurquer vers le génie électrique. Son objectif? Se spécialiser en bio-ingénierie. En animant bénévolement des ateliers pour les jeunes filles avec la Chaire pour les femmes en sciences et en génie au Québec, elle trouve l’équilibre parfait. « Ma plus grande fierté est la vulgarisation scientifique par la bande dessinée et la création d’illustrations», dit celle qui a gagné la première place au concours de vulgarisation scientifique par la bande dessinée, à l’Université de Sherbrooke, pour le volet science et génie. Pour s’accomplir, elle vise la diversité et le contact humain, deux éléments omniprésents dans ses stages au Centre de recherche sur le vieillissement. La vivacité d’esprit et l’approche de Sara la propulseront au sommet de son art.
L’étudiante originaire de Labaie, au Saguenay, entend continuer sa vulgarisation scientifique par la bande dessinée, consciente qu’il n’est pas toujours évident pour les ingénieur·e·s enseignant·e·s d’expliquer leur matière sans illustration.
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