Le Centre de formation le Chantier, de Laval, propose un programme d’alternance travail-études (ATE) en électricité, offrant aux étudiant.e.s la possibilité de réaliser au moins trois stages sur le terrain pendant leur diplôme d’études professionnelles (DEP) en électricité. Cette pratique avait disparu il y a déjà de nombreuses années et il va sans dire qu’il s’agit d’un système idéal pour initier les étudiant.e.s au milieu de travail.
Pour l’instant, le programme du CFP Le Chantier parle uniquement de collaboration avec les entrepreneurs électriciens et compte sur la CMEQ pour le recrutement d’entreprises désireuses de participer. Il faut cependant se rappeler qu’il y a plus de 12 000 emplois en industrie et autres constructeurs-propriétaires en électricité pour les électricien.ne.s, ceux et celles qu’on désigne comme électricien.ne.s hors construction, ou électricien.ne.s de maintenance.
Pratiquer le métier d’électricien.ne est fort différent en construction qu’en hors construction. La principale de ces différences est que ceux et celles qui travaillent pour un entrepreneur doivent se soucier de la rentabilité de leurs activités, alors que ceux et celles hors construction ont d’abord et avant tout le souci de s’assurer que les installations électriques évitent toute forme d’interruption. Bien sûr, la qualité des travaux est essentielle en construction et le rapport qualité-temps est nécessaire en maintenance. Le choix entre les deux possibilités repose sur les gouts personnels des électricien.ne.s. Au fait, une bonne question à se poser pour choisir l’un ou l’autre des secteurs est de savoir si la personne croit qu’elle serait comblée pendant 45 ou 50 ans en travaillant dans l’un ou l’autre de ces secteurs de l’électricité.