
Hydro-Québec et Énergie Nouveau-Brunswick viennent de conclure trois ententes qui prévoient, entre autres, la vente de 47 TWh d’électricité au Nouveau-Brunswick, le partage d’expertise sur l’entretien des barrages et des discussions sur de nouvelles connexions entre les deux provinces.
Les dirigeants d’Hydro-Québec et d’Énergie NB, Éric Martel et Gaëtan Thomas, ont annoncé la signature de trois ententes lors d’une conférence tenue à la centrale hydroélectrique de Mactaquac, près de Fredericton, au Nouveau‑Brunswick.
La première entente concerne l’exportation par Hydro-Québec d’un total de 47 TWh d’électricité vers le Nouveau-Brunswick d’ici 2040. Ces exportations transiteront par des interconnexions en place. Ces approvisionnements s’ajouteront à ceux prévus par l’entente actuelle avec Énergie NB qui importe de l’électricité québécoise depuis 2012.
Au cours des prochaines années, Hydro-Québec estime qu’elle aura suffisamment d’énergie disponible pour poursuivre ses exportations vers les marchés voisins, soit une quantité suffisante pour alimenter annuellement plus de 4 millions de foyers.
Partage d’expertise
La deuxième entente établit une collaboration technique entre les deux parties pour la réfection de la centrale hydroélectrique de Mactaquac afin de prolonger sa vie utile jusqu’en 2068.
Depuis les années 1980, Énergie NB constate que les éléments en béton de la centrale et de l’évacuateur de crues gonflent et se fissurent. Cette détérioration est attribuée à une réaction chimique appelée réaction alcaline des agrégats (RAA). Énergie NB bénéficiera de l’expertise d’Hydro-Québec pour réduire les impacts de cette réaction qui diminue la durée de vie des installations et exige d’importants travaux de réparation et de maintenance chaque année.
La société d’État québécoise offrira des services-conseils, réalisera les travaux de conception et assurera la supervision technique du projet.
De futurs liens
La troisième entente prévoit des discussions sur la construction éventuelle de lignes de transport électriques (interconnexions) additionnelles entre les deux provinces, dans le but d’accroitre les exportations d’électricité vers les provinces atlantiques et les États-Unis.
L’augmentation de la capacité de transit entre les deux réseaux permettrait de réduire les émissions de gaz à effet de serre dans le nord-est du continent en remplaçant des combustibles fossiles par de l’hydroélectricité propre. De plus, la fiabilité des deux réseaux s’en trouverait améliorée.
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