Les deux journées du RDV en route de Propulsion Québec ont attiré un total de quelque 400 participants, les 29 et 30 mars, à cette première édition de l’évènement en ligne qui devient une tradition, au printemps de chaque année. Les intéressé.e.s ont pu prendre connaissance de tout l’écosystème québécois du transport électrique et intelligent (TEI). Du même coup, quelque 275 emplois disponibles ont été affichés et expliqués; on peut d’ailleurs consulter la liste de ces emplois disponibles en cliquant ici.
La Présidente-directrice générale Sarah Houde s’est dite très satisfaite de la qualité des interventions des différent.e.s intervenant.e.s ayant chacun.e expliqué leur fonction et leur secteur d’activité dans le groupe d’entreprises vouées au TEI. Suffisamment pour que tout le contenu de ce RDV soit prochainement disponible pour visionnement en ligne, via le site internet de l’organisme et la plateforme YouTube. Surtout, quelques entreprises ont rapidement signifié à madame Houde avoir reçu des candidatures pour certains postes offerts.
Bien qu’environ 70% des membres de Propulsion Québec aient leurs installations dans la région de Montréal, incluant Laval et la Rive-sud, plusieurs industries employant des milliers de personnes ont leurs usines en région, dont Novabus à St-Eustache, Alstom (autrefois Bombardier transport) à La Pocatière dans le Bas-St-Laurent, Lion Électrique à St-Jérôme, AddÉnergie à Shawinigan, et plusieurs autres un peu partout sur le territoire québécois. Plusieurs autres entreprises s’ajouteront très prochainement, surtout en véhicules récréatifs, avec BRP (produits récréatifs Bombardier) qui plonge dans l’électricité et prévoit livrer ses premiers véhicules en 2023, et Taiga qui planifie construire une usine en 2022 à Shawinigan, en prévision d’une production de 80 000 véhicules récréatifs annuellement d’ici 2025.
Quelques-uns des éléments qui font que le TEI offre vraiment la perspective de carrières intéressantes à très long terme est le fait que le Québec a plusieurs atouts, des acquis importants pour ces deux domaines du transport : les minéraux pour la construction des véhicules et des batteries, un laboratoire d’essais et de recherche automobile unique au Canada, des institutions d’enseignement déjà fort avancées en formations spécifiques, l’expertise qui, par exemple, compte sur l’Institut de recherche d’Hydro-Québec (IREQ) qui détient des centaines de brevets d’invention, plus particulièrement pour les batteries Lithium-ion, Lithium-souffre et Lithium-air. À cela s’ajoutent l’Institut du véhicule innovant (IVI) qui est la référence en recherche et développement de l’électrification et l’automatisation du transport; l’IVI est un centre collégial de transfert technologique (CCTT). L’Hydro-électricité québécoise a permis le développement d’un réseau de recharge public unique au Canada, ce qui facilite l’expérimentation en situation réelle plutôt qu’uniquement en laboratoire. Et la cerise sur le sundae est cette température à plusieurs volets qui parfois nous fait « tempêter »; effectivement, autant l’été nous offre des montées importantes du thermomètre, autant l’hiver donne l’occasion de bien expérimenter les batteries par grands froids, sans oublier notre automne et notre printemps qui abondent en humidité – bref tout ce qu’il faut pour bien éprouver les véhicules et leurs batteries, ainsi que toute l’informatique à bord.
La table est mise pour que le Québec prenne une place de premier choix en transport électrique et intelligent et rayonne à travers toute la planète. Surtout que le savoir-faire en transport terrestre n’a rien à envier à qui que ce soit avec les 650 entreprises installées au Québec, qui offrent actuellement plus de 30 000 emplois directs et indirects. Propulsion Québec regroupe ces entreprises qui, aujourd’hui, recherchent activement 275 employé.e.s désireux et désireuses de se bâtir un avenir dans un secteur tout ce qu’il y a d’intéressant. De ce nombre, environ 65% sont des personnes ayant une formation technique collégiale ou universitaire; l’autre 35% sont des employé.e.s d’usine qui seront formé.e.s sur place. Pendant le panel réunissant cinq manufacturiers lors du RDV en route, monsieur Marc Bédard, de Lion Électrique, a mentionné que son entreprise embauche à un rythme de cinq à dix personnes par semaines présentement; des passionné.e.s, dit-il, désireux et désireuses de toujours en apprendre et évoluer constamment.
Madame Houde a mentionné, au cours d’une entrevue vidéo, que le RDV en route n’était que la première étape d’une série d’actions visant à recruter du personnel intéressé à s’impliquer à fond dans l’industrie du TEI. Entre autres, évidemment les réseaux sociaux seront sollicités régulièrement, mais aussi Propulsion Québec sensibilisera davantage les 3 000 et + abonné.e.s à son infolettre, en plus de mettre à jour régulièrement son site internet. Madame Houde ne tarit pas d’éloges face à la vitalité de ce secteur qui compte déjà de nombreuses années d’expérience au Québec. « Nous avons, dit-elle, une longueur d’avance en transport terrestre et électrique, à nous (québécois) d’en profiter, de continuer d’évoluer dans cette direction ». Comme le souhaite le gouvernement québécois : des emplois payants!
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