Innovation

Série de webinaires sur l’Industrie 4.0

8 juillet 2021 Par : Jadrino Huot

Le ministère de l’Économie et de l’Innovation, en collaboration avec l’Association pour le développement de la recherche et de l’innovation du Québec, présente une série de webinaires sur l’Industrie 4.0.

Parmi les sujets traités jusqu’à maintenant, notons entre autres « Démystifier l’Industrie 4.0 », « Tirer parti des [méga]données pour l’entreprise manufacturière » et « Devrais-je intégrer l’intelligence artificielle dans ma PME ».

Ces webinaires sont ouverts à tous, mais le contenu est développé dans un contexte de PME manufacturières.

Pour de plus amples renseignements ou pour accéder aux contenus et enregistrements.

L’Institut de recherche d’Hydro-Québec50 ans de recherche et d’innovation en électricité

8 octobre 2020 Par : Catherine Crépeau, à partir d'un communiqué

L’Institut de recherche d’Hydro-Québec (IREQ) souligne cette année 50 ans de recherche et d’innovation en électricité.

Lors de son inauguration, le 29 septembre 1970, le bâtiment des laboratoires comptait 80 bureaux de chercheurs et 60 laboratoires. Aujourd’hui, l’Institut regroupe le Centre de recherche d’Hydro-Québec, le Centre d’excellence en électrification des transports et en stockage d’énergie à Varennes, ainsi que le Laboratoire des technologies de l’énergie à Shawinigan.

C’est aussi une équipe de 500 experts qui travaillent sur toutes les facettes des activités d’Hydro-Québec, allant de la production d’électricité jusqu’à sa consommation, en partenariat avec des entreprises, des universités, des organismes gouvernementaux et des centres de recherche du Québec et d’ailleurs. Un mandat beaucoup plus étendu que celui confié à l’origine, soit de perfectionner la technologie du transport d’électricité à 735 000 volts développée quelques années plus tôt par Jean-Jacques Archambault.

Une histoire riche en innovations

L’IREQ a été à l’origine de nombreux projets de recherche d’importance et d’innovations qui ont marqué l’évolution d’Hydro-Québec et des réseaux électriques à travers le monde. Parmi eux:

l’entretoise-amortisseuse, née en 1979 et commercialisée mondialement;
l’HYPERSIM, un simulateur de réseau unique au monde permettant notamment de réaliser des essais avant les mises en services de postes, de lignes à haute tension et d’autres équipements importants sur le réseau;
le moteur-roue ayant mené à la création de TM4, aujourd’hui Dana TM4, le fabricant de moteurs électriques qui propulsent des autobus électriques aux quatre coins du monde;
la robotique pour l’inspection des lignes, notamment au moyen des robots LineScout et LineRanger et du drone LineDrone;
la mise sur pied du consortium Ouranos, qui regroupe 250 scientifiques ayant pour objectif de développer les connaissances au sujet des changements climatiques susceptibles de survenir au Québec dans les prochaines décennies;
la création de systèmes de stockage de grande capacité, dont les premiers sont installés en conditions réelles d’exploitation à Hemmingford, à Quaqtaq, à Blainville et à Lac-Mégantic;
les recherches sur les batteries, dont la propriété intellectuelle est aujourd’hui protégée par une centaine de familles de brevets et utilisée dans une multitude d’appareils à travers le monde, allant des téléphones cellulaires jusqu’aux systèmes de stockage à grande capacité, en passant par les véhicules électriques.

Au service de la transition énergétique

Les innovations développées durant la dernière décennie sont aujourd’hui déployées et mises à profit dans plusieurs projets de grande envergure qui nous rapprochent du réseau électrique de demain.

Celui-ci intégrera des ressources énergétiques décentralisées, comme le solaire, l’éolien, le stockage d’énergie et même les véhicules électriques connectés au réseau au moyen de bornes de recharge bidirectionnelles. Il permettra une meilleure utilisation des ressources en intégrant plus d’intelligence dans les appareils énergivores – une technologie déployée par la filiale Hilo – et une plus grande résilience des réseaux au niveau local, comme dans le projet de microréseau à Lac-Mégantic.

Le réseau de demain mettra à profit l’intelligence artificielle et les mégadonnées afin de mieux comprendre les habitudes de consommation des Québécois pour anticiper leurs besoins et s’y adapter.

Découvrez l’IREQ

Afin de marquer les 50 ans de l’IREQ, Hydro-Québec met aujourd’hui en ligne des contenus permettant au public de plonger dans l’histoire de ses innovations passées et futures. Il est possible de visiter le site historique sur les 50 ans de l’IREQ et de visionner une vidéo à 360 degrés qui vous emmène à la découverte de l’IREQ, notamment à l’intérieur du Laboratoire haute tension de Varennes.

ADRIQ : des webinaires pour soutenir la relance

9 juillet 2020 Par : Julie Côté, à partir d'un communiqué

Pour mieux outiller ses membres face à la crise économique causée par la pandémie, l’Association des directeurs de recherche industrielle du Québec et le Réseau Conseil en Technologie et en innovation (ADRIQ-RCTi) poursuit ses webinaires avec une nouvelle série portant sur la relance économique.

Après le succès des huit formations en ligne du Guide de survie en période de crise: conseils pratiques, qui ont été vues plus de 1 500 fois, l’ADRIQ a voulu répéter l’expérience. La nouvelle série sur la relance économique compte présentement deux formations : Comment investir au bon moment dans sa stratégie de commercialisation, animée par Dominique Belhumeur, et Comment gérer sainement votre propriété intellectuelle, présentée par Dominique Pomerleau, Luc Morisset et Philippe Bertin.

Ces webinaires sont gratuits et ouverts à tous. Ils sont disponibles en ligne sur le site de l’ADRIQ. Les formations de la série précédente sont également disponibles.

Les prix des inventions de l’année et Innovation reportent les dates de mises en candidature

16 avril 2020 Par : Julie Côté, à partir d'un communiqué

L’Association des directeurs de recherche industrielle du Québec et le Réseau Conseil en Technologie et en innovation (ADRIQ-RCTi) s’associe pour une troisième année au magazine Québec Science pour le concours des inventions québécoises de l’année, dont les gagnants seront dévoilés le 19 novembre, lors du Gala des prix Innovation.

Les prix récompenseront des technologies pensées et créées au Québec et qui ont le potentiel de rendre notre monde meilleur, plus intelligent, plus efficace et, pourquoi pas, plus amusant. Les projets des gagnants feront l’objet d’un article dans Québec Science. Parmi les inventions gagnantes, un jury choisira un coup de cœur, dont l’inventeur remportera un accompagnement d’une durée de 10 heures avec un expert accrédité RCTi de l’ADRIQ.

Il n’y a pas de frais d’inscription, mais les entreprises finalistes sont invitées à verser 100 $ pour participer au gala, ce qui inclut un kiosque pour exposer leur invention et un billet pour assister à la soirée.

Les inscriptions pour le concours des inventions de l’année se terminent le 5 juin.

Prix Innovation

En ce qui a trait aux prix Innovation, l’ADRIQ a décidé de prolonger la période de mise en candidature pour accommoder les organisations qui sont en arrêt de travail ou ont vu leurs opérations chamboulées par la crise du coronavirus. La date limite pour le dépôt des projets est fixée au vendredi 11 septembre. Les détails sur le site de l’ADRIQ.

Chronique électromobilité

12 mars 2020 Par : Julie Côté

Un premier véhicule de livraison autonome aux États-Unis

Les autorités gouvernementales américaines ont donné le feu vert à une première compagnie de la Silicon Valley, Nuro, pour le lancement d’un véhicule de livraison autonome. Ce dernier sera mis à l’essai à Houston, au Texas, au cours des prochains mois.

Le véhicule, baptisé R2, livrera des denrées alimentaires, des repas chauds et autres biens de consommation sur de courtes distances. De forme ovoïde, il sera utilisé par les commerces de proximité.

« Les tests fourniront des données réelles sur la manière dont les gens réagissent à nos véhicules de livraison, explique le fondateur de Nuro, Dave Ferguson, dans un article de blogue. Le lancement de R2 marque une nouvelle phase pour l’entreprise, alors que nous travaillons au déploiement de nos services de livraison à l’échelle de Houston. »

Le R2 étant un véhicule de livraison autonome lent, certaines caractéristiques exigées traditionnellement pour des véhicules de promenade, tels que les rétroviseurs et le pare-brise, n’ont plus de sens, indique un communiqué de la secrétaire aux Transports Elaine Chao.

Un programme clés en main pour les gestionnaires de flotte

L’organisme Jour de la Terre Canada a mis en place le programme de transition WOW pour assister les gestionnaires de flotte de camions légers dans l’électrification de leurs véhicules.

Le programme prévoit notamment un soutien à l’installation de bornes de recharges électriques, un suivi des performances, une assistance 7 jours sur 7 après la conversion, ainsi que la gestion des demandes de subvention.

Le service sera d’abord offert aux gestionnaires de la région montréalaise, avant d’être étendu ailleurs dans la province. Le programme s’appuie sur un soutien financier du gouvernement du Québec.

5 minutes de recharge pour 390 km d’autonomie

C’est ce que l’entreprise californienne Enevate prévoit pouvoir offrir aux conducteurs avec la commercialisation imminente d’une nouvelle génération de cellules lithium-ion.

Ces cellules seront produites en grande quantité avec les lignes de fabrication existantes du constructeur. Elles se distinguent des cellules conventionnelles en utilisant une anode de silicium en lieu et place du graphite. Ainsi, la densité d’énergie passerait à 800 Wh/L et 340 Wh/kg. Pour comparer, les batteries présentement employées dans les voitures électriques ont une densité de 500 à 600 Wh/L.

Pour financer cette innovation, Enevate aurait déjà conclu plusieurs partenariats avec des équipementiers et des fabricants de batteries. Selon leurs déclarations, leurs nouvelles cellules devraient être dans des voitures électriques d’ici 2024-2025.

Payer pour polluer : les Québécois disent oui

Un sondage Léger révèle qu’une majorité de Québécois serait prête à adopter un système où les gens paieraient plus pour un véhicule plus polluant et moins pour un véhicule qui le serait moins.

Plus de 54 % des répondants ont affirmé qu’il serait en accord à l’idée que les utilisateurs de véhicules polluants paient plus. À la question «Êtes-vous favorable à ce que les personnes qui utilisent un véhicule moins polluant paient moins cher qu’actuellement?», le pourcentage de gens en accord monterait à 64 %.

Le ministre de l’Environnement, Benoît Charrette, mentionnait que les Québécois étaient prêts à faire des sacrifices, et les chiffres lui donnent raison. Quand on demande si «le gouvernement du Québec devrait encourager, par différentes mesures fiscales, l’utilisation de véhicules moins polluants », 78 % se disent en faveur et 16 % en défaveur.

Pour la question «Êtes-vous favorable à ce que le gouvernement du Québec décourage les véhicules polluants et nuisibles à la lutte contre les changements climatiques en instaurant une nouvelle taxe?», 55 % des répondants se disent en accord contre 38 % qui se disent en désaccord.

Le sondage a été commandé par la Fondation David Suzuki, Équiterre, Vivre en ville et l’Association des véhicules électriques du Québec (AVÉQ).

Des panneaux solaires sur une voiture électrique

L’idée peut avoir l’air excentrique sur le coup, mais une entreprise est sur le point de la rendre réelle. L’entreprise en démarrage Sono Motors, basée à Munich, prévoit réaliser son concept voiture munie de panneaux solaires sur le toit sous peu grâce aux 60 millions d’Euros recueillis via une campagne de socio-financement de 50 jours.

La voiture, baptisée Sion, est évaluée à plus de 35 000 dollars canadiens et bénéficie d’une extension d’autonomie de 32 km grâce à sa recharge solaire. Pour sûr, la saison et la météo vont risquer d’influencer cette capacité d’autonomie.

Plus de 13 000 clients ont déjà passé une commande pour cette voiture. Les premières Sion devraient être finalisées d’ici septembre 2021 avec une production soutenue en 2022.

Des prix électromobiles pour les municipalités

Les prix des municipalités électromobiles qui récompensent les communautés qui ont pris des engagements concrets en termes de mobilité électrique sont de retour et les villes intéressées ont jusqu’au 15 mars pour soumettre leur candidature.

Trois catégories sont ouvertes, soit les municipalités de plus de 200 000 habitants, celles de 50 000 à 200 000 habitants et celles de moins de 50 000 habitants. Parmi les critères, des éléments comme les sommes affectées à l’électromobilité; le pourcentage des véhicules municipaux convertis à l’électricité; le pourcentage de la flotte d’autobus convertis à l’électricité; et les mesures, programmes, incitatifs et règlements visant à encourager l’adoption de VÉ par les résidents et les entreprises de la municipalité.

Le prix sera remis lors de la conférence à Mississauga, le 29 avril 2020.

Grands Prix SST: PF Résolu et Prowatt se démarquent aux finales régionales

13 novembre 2019 Par : Éric Messier

Les entreprises PR Résolu et Prowatt se sont démarquées lors de la remise des prix régionaux de la santé et sécurité au travail pour le Saguenay-Lac-Saint-Jean. Elles deviennent ainsi finalistes pour le 15^e gala national des Grands Prix SST qui aura lieu à Québec le 28 avril 2020.

Au cours du dernier mois, les gagnants des prix Innovation des régions du Saguenay-Lac-Saint-Jean, de la Capitale-Nationale, de la Mauricie-Centre-du-Québec, de Chaudière-Appalaches, de l’Abitibi-Témiscamingue et de Lanaudière ont été dévoilés. Parmi eux, certains œuvrent dans le secteur de l’électricité.

C’est le cas de l’usine de Saint-Thomas-Didyme de PR Résolu qui a reçu le prix Innovation dans la catégorie Grandes entreprises pour son système de cadenassage antierreur avec clé à identification par radiofréquence (RFID). Le système de la raboteuse de PF Résolu a été complètement repensé pour éliminer les risques d’oubli ou de mauvais cadenassage qui pourraient mettre les travailleurs en danger. Une seule barre permet maintenant de bloquer simultanément tous les sectionneurs et la valve pneumatique de la raboteuse.

L’entreprise Prowatt de Jonquière a été honorée dans la catégorie Petites et moyennes entreprises pour une cintreuse pour fils électriques. Prowatt a conçu une cintreuse mécanique qui permet, à l’aide d’une perceuse, de plier des fils de cuivre ou d’aluminium de gros calibre, c’est-à-dire d’un diamètre de plus ou moins 2,5 cm. La petite taille de l’outil permet de l’utiliser de façon sécuritaire et de réduire les risques de troubles musculosquelettiques pour les travailleurs. (Voir la vidéo)

Le prix régional du Saguenay-Lac-Saint-Jean dans la catégorie Organismes publics a été remis à Hydro-Québec Production qui a revu ses façons de faire pour le levage, le transport et la mise en place de poutrelles. Lors des travaux de maintenance et de réparation des vannes d’évacuateur de crues, les travailleurs doivent installer une vanne temporaire constituée de poutrelles d’environ 12 mètres de longueur. Ces poutrelles doivent être transportées d’une centrale à une autre, ce qui comporte des risques pour ceux qui les manipulent. Un palonnier a donc été conçu pour éviter les risques de chute, des encrages permanents ont été ajoutés sur les poutrelles et une méthode d’arrimage certifiée a été élaborée pour assurer la stabilité de la charge lors du transport. (Voir la vidéo)

Faire circuler les idées

Dans la région de Chaudière-Appalaches, le prix Grandes entreprises a été remis à Canam Bâtiments & Structures pour La patinoire. Cette dernière est une réinvention de la boite à suggestion pour que les travailleurs se sentent plus concernés par l’amélioration de leur milieu de travail. Accrochée au mur, elle prend la forme d’un tableau qui permet de suivre en temps réel le cheminement de chaque idée proposée par les travailleurs, en s’inspirant du hockey. «Pour patiner ensemble dans la bonne direction!», dit le projet. (Voir la vidéo)

La liste des autres gagnants régionaux est accessible en ligne.

Les gagnants régionaux sont finalistes pour les prix nationaux qui seront remis au printemps. Le gala couronnera trois gagnants dans chacune des trois catégories Innovation suivantes: petites et moyennes entreprises, grandes entreprises et organismes publics. Seront aussi décernés les prix Coup de cœur du public, Leader et Éducation.

Leaders recherchés

La Commission des normes, de l’équité, de la santé et de la sécurité du travail (CNESST) sollicite les candidatures dans la catégorie Leader en santé et sécurité du travail jusqu’au 17 janvier. Ces leaders font progresser la sécurité dans leur organisation par leurs réalisations et leur implication.

Les finalistes et les lauréats seront choisis par un jury national composé de représentants d’employeurs et de travailleurs, d’experts et de partenaires de la CNESST.

Les détails et les critères pour soumettre une candidature sont disponibles sur le site grandsprixsst.com.

Les prix Jalon reconnaissent les meilleures réalisations en mobilité innovante

13 novembre 2019 Par : Éric Messier

La première édition des prix Jalon de la mobilité a récompensé, le 17 octobre, les meilleures réalisations dans le partage de données et d’expérimentation en mobilité intelligente.

Les prix Jalon veulent souligner l’importance de la mobilité pour les personnes et les biens, au moment où le domaine se redessine à grande vitesse. Ils soulignent les nombreuses avancées technologiques et prouesses techniques, dans le but de favoriser le développement de nouvelles applications et de stimuler la croissance et la compétitivité chez les entreprises émergentes.

Près de 60 organisations ont soumis plus de 100 projets différents dans les huit catégories, ce qui est bien au-delà des attentes des organisateurs. La diversité des initiatives proposées a confirmé la vitalité de nos organisations et entreprises en mobilité.

Les entreprises et projets gagnants

Aménagement urbain

Société de transport du Saguenay: Corridor d’écomobilité. Ce projet d’écomobilité relie les cinq principaux sites générateurs de déplacements de l’arrondissement de Chicoutimi. Il comprend la construction de deux stations multimodales, de voies réservées aux autobus et d’un stationnement incitatif; l’implantation d’un carrefour giratoire, de trottoirs, de pistes cyclables, de traverses piétonnières et de 17 nouveaux abribus ainsi que l’acquisition de vélos et de voitures électriques en libre-service.

Entreprise en démarrage

Jakarto Cartographie HD. L’entreprise produit des cartographies haute définition en utilisant des caméras 4K et des lidars haute précision. En combinant ces deux sources (plus de 2 millions de mesures lidars à la seconde et des images couvrant 360 degrés), Jakarto est en mesure de créer une représentation virtuelle de l’ensemble des infrastructures d’une ville. Ces cartographies peuvent être utilisées dans les véhicules autonomes.

Innovation numérique

Transit: Modèle de prévisions en temps réel pour les transports collectifs. Ce système de prévisions en temps réel pour les transports collectifs basé sur les technologies de la machine learning a permis d’améliorer de 15 % la précision des prévisions iBUS de la Société de transport de Montréal (STM). Le système utilise les données fournies par la STM et par les utilisateurs de Transit grâce à l’outil de géolocalisation GO.

Innovation technologique

Algolux: Eos – Vision autonome. Il s’agit d’un réseau de neurones pouvant être ajouté à n’importe quel système de vision numérique pour aider les véhicules autonomes à mieux s’adapter à diverses conditions et situations plus difficiles (faible luminosité, mauvaise météo, brouillard, neige, etc.). Il améliore la précision de perception de 30 % à 60 % par rapport aux autres produits.

Leddar Tech: Leddar Pixell. C’est un lidar flash 3D offrant une visibilité à 180 degrés conçu pour les véhicules lourds et commerciaux, ainsi que les autobus. Le Pixell offre un cocon de détection intégral qui enveloppe le véhicule pour permettre une couverture complète des angles morts, augmentant ainsi la sécurité routière de l’ensemble des usagers.

Logistique urbaine

La Compagnie Électrique Lion: Lion8. C’est le tout premier camion à utilisation urbaine 100 % électrique entièrement fabriqué au Québec et le premier du genre en Amérique du Nord. Il offre une autonomie pouvant aller jusqu’à 400 kilomètres. L’utilisation d’un seul Lion8 sauve 100 tonnes de GES par année, soit l’équivalent de 22 voitures.

Mobilité active

SmartHalo 2 est la nouvelle version de cet appareil offrant une expérience de vélo unique, grâce à ses diverses fonctionnalités: système de navigation conçu pour le vélo, système d’alarme, lumière automatique et suivi intelligent des efforts physiques.

Mobilité collective et partagée

Transit : Transit+. Il s’agit d’un planificateur de trajet multimodal qui affiche des trajets combinant vélopartage, trottinettes, vélo personnel, ou les courses à la demande au métro ou au train. Elle propose également l’intégration de certaines formes de paiement à même l’application.

Mobilité à échelle humaine

Solon collectif: LocoMotion. Il s’agit d’un programme qui permet à des voisins de partager l’usage de véhicules (voitures, remorques, vélos-cargos et vélos électriques) et de transformer leur mobilité. LocoMotion est local, solidaire, écologique et économique puisqu’il permet de partager les frais de possession d’un équipement de mobilité.

Le prix Coup de pouce STM a été remis C2RO Clouds Robotics et son projet Smart Sustainable Mobility via Machine Vision, une solution d’analyse d’images vidéos anonymisées en temps réel, destinée notamment aux services de transports collectifs, afin d’améliorer leurs opérations.

La Société de transport de Laval et la MRC de Memphrémagog ont reçu un prix Coup de cœur du jury qui était formé de Nathalie Dion, présidente de l’Ordre des architectes du Québec; Patrick Gagné, président-directeur général, OSMO; Sarah Houde, PDG, Propulsion Québec; Michel Leblanc, président et chef de la direction, Chambre de commerce du Montréal métropolitain; Catherine Morency Ph. D, titulaire de la Chaire de recherche Mobilité, Polytechnique Montréal.

Pour tout savoir, on consulte le site Web du prix Jalon, le programme avec les projets gagnants, l’album photo et la vidéo résumant la soirée.

Les premiers lauréats régionaux des Grand Prix SST sont connus

10 octobre 2019 Par : Éric Messier

Dans le cadre des Grands Prix SST, les différentes régions du Québec ont commencé à dévoiler leurs entreprises gagnantes qui deviennent ainsi finalistes pour le gala national qui aura lieu à Québec le 28 avril 2020.

À ce jour, neuf régions (Côte-Nord, Estrie, Laurentides, Laval, Longueuil, Montérégie-Ouest, Montréal, Saint-Jean-sur-Richelieu) ont procédé à leurs remises régionales en vue du gala national qui couronnera 13 lauréats, soit un grand prix Innovation, les gagnants Coup de cœur du public, Leader et Éducation, ainsi que trois champions dans chacune des trois catégories suivantes: petites et moyennes entreprises, grandes entreprises et organismes publics. Les remises régionales pour les régions de la Capitale-Nationale, de Lanaudière, de l’Abitibi-Témiscamingue, de la Mauricie-Centre-du-Québec, de Chaudière-Appalaches, du Bas-Saint-Laurent, de Yamaska et de l’Outaouais auront lieu au cours des prochaines semaines.

Des entreprises électriques se démarquent

Parmi les entreprises lauréates d’un prix régional Innovation, deux œuvrent dans le secteur de l’électricité.

La Commission des services électriques de Montréal, spécialisée dans l’enfouissement des réseaux câblés, a remporté le prix de la catégorie organismes publics à Montréal. Le défi qu’elle affrontait: séparer les rebuts de béton de ceux de la terre lors des travaux d’excavation. Un premier tri s’effectuait à l’aide d’une rétrocaveuse, mais les travailleurs devaient compléter le tri manuellement. Comme les pièces de béton pouvaient peser jusqu’à 50 livres, les risques de blessures au dos et aux mains étaient importants. Pour éliminer ce risque, on a conçu un godet tamiseur qui retient les morceaux de béton à l’intérieur du godet tout en laissant passer la terre. Le triage est désormais entièrement mécanique, ce qui élimine les risques de blessure.

Dans la région Montérégie-Ouest, Maclean Power Systems, a remporté le prix petites et moyennes entreprises. Le fabricant de produits électriques s’est doté en 2017 d’une orientation Mission Zéro. Le défi consistait à rendre les travailleurs proactifs en matière de prévention. La solution, baptisée Déclare-Action, a été de les convaincre d’utiliser un nouvel outil de déclaration des risques et de partage d’idées pour les résoudre. Les travailleurs ont maintenant une voix directe qui est considérée dans la recherche de solutions.

Inscription au prix Éducation

La Commission des normes, de l’équité, de la santé et de la sécurité du travail (CNESST) invite les milieux scolaires à soumettre des projets pour le prix Éducation avant le 13 décembre. Ce prix veut rappeler la nécessité de sensibiliser la relève à l’importance de la prévention et souligner les réalisations dans le milieu de l’éducation. Il vise à reconnaitre les efforts conjoints des étudiants, des enseignants et des gestionnaires en matière de santé et sécurité au travail.

Pour être admissible, la réalisation doit favoriser l’intégration des savoirs de prévention dans la formation ou favoriser la prévention des maladies professionnelles et des accidents du travail. Elle doit être appliquée ou déjà en place dans l’établissement au moment de l’inscription au concours. Sont éligibles les établissements d’enseignement publics ou privés, les commissions scolaires et les regroupements du milieu de l’éducation.

Des capteurs d’imagerie infrarouge à haute performance décrochent le prix Synergie pour l’innovation

16 mai 2019 Par : Karine Limoges, à partir d’un communiqué

L’équipe du chercheur Paul Charrette a réussi un tour de force technologique et scientifique en devenant la première au monde à fabriquer à grande échelle des capteurs d’imagerie thermique à haute performance, à un cout abordable pour le marché civil. Cette avancée technologique a valu au groupe de professeurs-chercheurs de l’Université de Sherbrooke (UdeS) le prix Synergie pour l’innovation – petites et moyennes entreprises décerné par le Conseil de recherches en sciences naturelles et en génie du Canada (CRSNG).

Cette technologie, qui permet d’imager les objets en temps réel en fonction de leur température, était jusqu’à tout récemment réservée aux agences militaires ayant les moyens financiers de se procurer les couteuses puces microélectroniques. Elle est utilisée pour fabriquer des caméras thermiques haute performance servant notamment à la conduite assistée ou autonome de véhicules la nuit, pour mesurer l’efficacité énergétique, pour la surveillance environnementale ainsi que pour les services de secours.

Le projet intitulé Fabrication à grande échelle de capteurs d’imagerie infrarouge à haute performance de l’UdeS a été réalisé sur cinq ans – de 2013 à 2018 –, en partenariat avec l’entreprise de fabrication de semi-conducteurs Teledyne DALSA et trois chercheurs de Polytechnique Montréal. Son budget de 4 M$ a été largement financé par Teledyne DALSA et par une subvention du CRSNG, du Centre de collaboration MiQro innovation (C2MI), de l’UdeS, de Prompt-Québec et de Mitacs.

« Les prix Synergie pour l’innovation reconnaissent les partenariats de recherche et développement en sciences naturelles et en génie entre les universités et les entreprises canadiennes. L’équipe dirigée par Paul Charette a relevé d’importants défis sur le plan des matériaux et des procédés de microfabrication pour grandement réduire les coûts de production, sans sacrifier la performance », souligne Digvir Jayas, président par intérim du CRSNG.

La clé de voûte : l’encapsulation hermétique

Pour atteindre des performances élevées sans avoir à être refroidies, ces puces MEMS (microbolomètres) doivent être encapsulées sous vide, un processus habituellement très couteux. Pour réaliser les économies d’échelle permettant de réduire les couts de production, la clé de l’énigme se trouvait dans l’encapsulation hermétique sous vide de toutes les puces simultanément sur une même tranche (hermetic wafer-level packaging).

Au lancement du projet, en 2013, aucun fabricant de caméras IR dans le monde n’était capable de relever ce défi sur tranches de 200 mm.

« Les coûts extrêmement élevés encourus par les fabricants actuels sont attribuables directement à la nécessité d’encapsuler les puces individuellement. L’innovation centrale et déterminante du projet repose justement sur le fait qu’on a développé la technologie requise pour les encapsuler sous vide simultanément, ce qui nous a amené à revoir la chaîne de fabrication au complet. L’équipe a poussé à l’extrême la science des matériaux et de la microfabrication », se réjouit le Pr Charette.

Son partenaire industriel, Claude Jean, vice-président exécutif et directeur général de Teledyne DALSA, ajoute : « Au niveau technologique, ce projet nous a permis d’accomplir des progrès significatifs à un rythme qui n’aurait pas été possible sans cette collaboration avec les deux universités. […] Au niveau capacité d’innovation, ce projet a ouvert la voie à une nouvelle approche de recherche et développement [et], depuis, nous avons adapté notre structure interne pour baser de plus en plus nos développements futurs sur la même approche collaborative ».

Chaîne d’innovation C2MI-3IT

Ce partenariat public-privé, le plus important de l’histoire de l’UdeS au moment de son inauguration, a pris racine à l’aide de la chaîne d’innovation reliant le C2MI, un lieu de collaboration université-industrie, et l’Institut interdisciplinaire d’innovation technologique (3IT), où se déroule l’importante étape de développement précédant la phase la commercialisation. Le 3IT, situé sur le campus de l’institution d’enseignement, offre des installations de prototypage rapide en petites quantités pour l’expérimentation de nouvelles procédures de microfabrication.

Ce projet a contribué à la formation d’une trentaine d’étudiants aux études supérieures, dont plusieurs finissants ont été par la suite embauchés par le partenaire. Quant à l’entreprise Teledyne DALSA, son carnet de commandes se remplit déjà: l’un des plus importants fabricants au monde de caméras thermiques attend la livraison de ces capteurs haute performance.

Sur la photo d’introduction, l’équipe de recherche composée de Paul Charette (UdeS), Dominique Drouin (UdeS), Oussama Moutanabbir (Poly), Samuel Bassetto (Poly), Serge Charlebois (UdeS), et ses partenaires industriels Marc Faucher (Teledyne DALSA), Claude Jean (Teledyne DALSA). Absent de la photo, Luc Fréchette (UdeS).